Alors qu’elle marchait avec son compagnon, une randonneuse de 25 ans a été accidentellement abattue par une chasseuse âgée de 17 ans. Une enquête a été ouverte du chef d’homicide involontaire et confiée à la brigade de recherche d’Aurillac après ce nouvel accident de chasse.
Terrible drame. Une randonneuse de 25 ans a été tuée par balle, samedi après-midi dans le Cantal, dans un accident de chasse. La jeune femme est décédée après avoir reçu une balle perdue vers 15 heures lors d’une chasse organisée sur la commune de Cassaniouze (Cantal), a-t-on appris, confirmant une information du journal local La Montagne.
La jeune femme, suspectée d’être l’auteure du coup de feu lors de l’accident de chasse dans le Cantal, « a été placée ce matin en garde à vue du chef d’homicide involontaire », annonce le procureur de la République d’Aurillac, cité par franceinfo.
L’accident est survenu lors d’une battue aux sangliers. La victime se trouvait bien sur un chemin de randonnée balisé où elle se baladait avec son compagnon. « Atteinte par un tir sur la partie gauche du corps, elle est décédée sur place. Une autopsie a été ordonnée et va avoir lieu prochainement », a détaillé le procureur de la République auprès de La Montagne.

« Redoubler de prudence »
La jeune femme participait à une battue au grand gibier. Selon le président de la fédération départementale de chasse, interrogé par le journal, elle avait reçu les formations d’usage. « Elle a été testée négative aux stupéfiants et à l’alcool », a révélé le procureur de la République. Elle a été prise en charge par les secours. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte.

Il appelle : « Je compte sur chacun d’entre vous pour redoubler de prudence. Ne pas tirer dans une situation où le moindre doute ou le moindre risque persistent, doit être l’unique conduite à tenir lors d’une action de chasse ». Et réclame : « Je vous demande d’exclure de vos chasses toute personne qui n’aurait pas une conduite sécuritaire parfaite lors de la pratique de notre passion. Il en va de notre avenir collectif. »
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a dénoncé sur Twitter un « drame effroyable ».