Des jumeaux de 3 mois souffrant d’une trentaine de fractures opérés à Toulouse, enquête ouverte

Une enquête est en cours près de Toulouse après la découverte des graves blessures de jumeaux de trois mois, présentant de multiples fractures. Les parents, qui nient être responsables, ont été placés en garde à vue avant d’être libérés. Les gendarmes cherchent à déterminer qui a pu s’en prendre à ses deux bébés.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Toulouse après la découverte de graves blessures infligées à deux nourrissons, des jumeaux âgés de seulement trois mois, domiciliés dans le Muretain, près de Toulouse (Haute-Garonne), comme l’a dévoilé La Dépêche. Les bébés présentaient une multitude de fractures. L’enquête a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Muret, sous la direction d’un juge d’instruction.

Les faits ont été découverts le vendredi 26 mai lorsque la mère, résidant dans le Muretain, a emmené l’un des bébés à l’hôpital, inquiète de voir que son bras semblait lui faire mal. Les médecins ont alors détecté une quinzaine de fractures osseuses sur tout son corps. A la suite de cette découverte, le frère jumeau a également été examiné : une dizaine de fractures, notamment au niveau des côtes, ont alors été diagnostiquées. Aucune pathologie préexistante, qui pourrait expliquer ces blessures, n’a été identifiée.

Les parents remis en liberté

Les parents, âgés d’une quarantaine d’années et sans antécédents judiciaires, ont été placés en garde à vue le week-end du 27 au 28 mai. Ils ont toutefois été remis en liberté après avoir nié toute violence à l’encontre de leurs enfants et ont encouragé la poursuite des investigations pour déterminer la cause des blessures. Il a été noté que depuis leur naissance, les bébés ont été confiés à des membres de la famille et à un ostéopathe.

Les jumeaux ont dû subir une intervention chirurgicale urgente pour traiter leurs blessures avant d’être confiés à une famille d’accueil. Les parents pourraient contester cette décision dans les prochains jours lors d’une rencontre avec le juge des enfants. Les investigations se poursuivent.

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